Alors qu’enfin nous renouons avec la liberté de circuler, que les bars et restaurants rouvrent leurs portes comme autant de signes encourageants d’un retour à une vie normale, il est temps de rétablir certaines vérités sur le cash !
La crise sanitaire que nous venons de traverser n’a pas toujours révélé le meilleur de l’humanité. Aussi faudra-t-il retenir l’opportunisme de certains lobbies qui n’ont pas hésité à profiter de cette période anxiogène pour servir leurs intérêts, niant au passage la réalité du quotidien des citoyens. Dès le mois d’avril, des articles relayant une étude de 2012 réalisée par l’université d’Oxford agitaient le spectre de la contamination par les billets de banque et les pièces de monnaie…
Pourtant, la communauté scientifique s’accorde sur le fait que le virus SARS-CoV-2 est transmis par contact de personne à personne, et non par le contact d’objets ayant été contaminés. Pour mettre un terme à la psychose, certains pays ont lancé de vastes campagnes de nettoyage et de désinfection de l’argent liquide. Si l’efficacité de ces campagnes n’a pas été démontrée, elles révèlent néanmoins le rôle crucial du cash comme lien social indispensable.
Le cash : un rôle sociétal majeur
Ce que les détracteurs de l’argent liquide cherchent à faire oublier, c’est cette réalité pourtant capitale : plus de 7 millions de français perçoivent chaque mois les minima sociaux, le plus souvent en espèces. Lorsque les services postaux ont été interrompus en raison de la COVID-19, ces citoyens ont tout de suite été fragilisés ! Fort heureusement, les équipes de Loomis se sont mobilisées au maximum aux côtés de La Poste et des acteurs bancaires français pour contribuer aussi efficacement que possible à la distribution de ces allocations essentielles en avril et en mai. L’enseignement à retenir ? La mobilisation des équipes sur le terrain a permis d’éviter qu’une crise sociale majeure s’ajoute à la crise sanitaire.
L’argent liquide est indispensable au quotidien. Lorsque certains commerçants (fort peu nombreux au demeurant !) ont refusé les paiements en liquide, ils ont été rapidement rappelés à l’ordre, notamment par le Défenseur des Droits qui a souligné le caractère discriminant du refus des espèces, expliquant qu’il «privait de nombreuses personnes de l’accès aux produits de première nécessité : « les majeurs protégés » (régime de tutelle, de curatelle, ou de sauvegarde de justice), les personnes en situation de vulnérabilité économique comme certaines personnes âgées, les personnes percevant les minima sociaux, les personnes sans abri, ou encore les mineurs non accompagnés et les demandeurs d’asile ne disposant pas de cartes de paiement ».
Des transports de fonds sous haute sécurité (sanitaire)
Avant même le déconfinement, les équipes de Loomis ont été mobilisées à 100% pour assurer la circulation du cash sur le territoire hexagonal, tant pour le bien des personnes que pour celui des acteurs économiques. Pour cela, il a été nécessaire de prendre des mesures draconiennes pour garantir la sécurité sanitaire de l’ensemble des collaborateurs, notamment sur le terrain et dans les véhicules, mais aussi la sécurité physique des transports de fonds. Un double défi relevé avant tout grâce au savoir- faire et à l’engagement des équipes.